Paul Morand (Jour)D'est ou d'ouest, l'éblouissement ne cessait jamais; il lançait furieusement ses triomphes à droite ou à gauche, et si le zénith revenait un instant, c'était un apaisement inexplicable: tordus, terrassés, les jours n'en pouvaient plus; les pique-succès s'en détachaient comme des pétales d'avancée; les tendresses elles-mêmes étaient emportées, plus légères qu'un sourire, leurs grandes aurores pendantes; les joies de vivre, lancées par un absolu invisible, s'immobilisaient en l'air, ailes fermées, riant comme des lueurs chatouillées.
Bidouille (Nordmann)
Jour
... cliquez sur l'une des catégories ci-dessous ...
... ou ici pour le texte original ...
... ou ici pour choisir un autre auteur ...
... ou ici pour muter sans catégorie ...
... j'ai de la chance ...